Étudiante française en formation d’assistant de service social (travail social), j’ai appris avec joie que mon parcours de formation permettait de partir faire un stage à l’étranger. Ceci m’a semblé être une opportunité qui pourrait m’apporter une ouverture tant professionnelle que personnelle grâce à la découverte d’une autre culture et donc de pratiques différentes.

Pourquoi le Québec ?

Mon choix de destination s’est rapidement porté vers le Québec car l’atout majeur était la francophonie ! Effectivement, ce stage professionnel nécessite d’être impliqué rapidement dans une pratique. Il me paraissait donc important d’aller dans un pays où la langue ne serait pas une barrière. De plus, j’ai été attirée par le fait de partir sur le continent américain. Il s’agit là d’un désir personnel de m’éloigner de l’Europe pour découvrir une culture qui se distingue radicalement de la culture française et également de découvrir le Canada.

Mais le choix du Québec s’est aussi fait pour des raisons professionnelles. Ce stage devait être un stage d’intervention Sociale d’Intérêt Collectif. L’objectif était de développer ma pratique professionnelle quant au travail auprès de groupes afin que les personnes que l’on accompagne puissent atteindre des objectifs personnels par le biais de démarches collectives. Or, au Québec, le Travail Social avec les Groupes est une pratique beaucoup plus développée qu’en France. Un stage au Québec se révélait donc être une bonne idée !

Pourquoi Dianova ?

J’avais avant tout envie de faire ce stage de 6 mois dans le domaine de la réinsertion sociale car c’est un élément essentiel de notre pratique d’assistant de service social, une de nos principales missions étant de favoriser l’autonomie des personnes accompagnées, et cela passe par l’insertion sociale.

Ensuite, la question de la prise en charge de la toxicomanie m’intéressait également car ce sont des situations auxquelles nous pouvons être confrontées très régulièrement en tant que professionnel : les conduites addictives vont souvent de pair avec la précarité, l’isolement,…

Finalement, si Dianova semblait être un lieu de stage intéressant pour moi c’est aussi dû au fait de la perspective biopsychosociale combinée avec un milieu de traitement en communauté thérapeutique. Ces deux points correspondaient pleinement à mes objectifs de stage.

Quelles ont été les difficultés ?

Les difficultés auxquelles j’ai été confrontée concernent avant tout les démarches pour l’obtention du Visa Canadien ! Ce sont effectivement des démarches plutôt longues, compliquées et qui peuvent être coûteuses. Il convient donc de s’y prendre en avance et de tenir bon !

Mais partir faire un stage à l’étranger ce n’est pas non plus tout rose : en plus de l’éloignement des proches, il faut maintenir un lien avec l’école afin de répondre aux attentes pour mon Diplôme d’Etat. Il faut mettre en œuvre une véritable gymnastique intellectuelle pour que tout ce qui est appris ici puisse rentrer dans les attendus de ma formation.

Quel bilan ?

À quelques semaines du terme de mon stage, après plus de 6 mois passés à Dianova, je peux affirmer que tous mes objectifs ont été atteints, qu’ils soient professionnels ou personnels.

L’accueil sans faille de l’équipe de Dianova, l’autonomie et la liberté d’initiatives m’ont permis d’apprendre énormément, d’évoluer, de grandir et de construire ma propre identité professionnelle.

L’immersion dans une culture différente, avec des pratiques différentes, a élargi et enrichi ma vision du monde. Être éloignée de mon environnement quotidien, de mes proches ou encore de me confronter à un mode de vie différent du mien m’a permis de gagner en autonomie, en indépendance.

J’ai eu la chance de vivre une expérience inoubliable !

Chloé.

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