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Toxicomanie et santé mentale

Vilavi > Toxicomanie et santé mentale

Note :

Les problèmes graves de santé mentale sans suivi représentent une limite à l’admission dans le programme de traitement des dépendances de Vilavi. En effet, notre communauté thérapeutique de Terrebonne ne dispose pas des ressources nécessaires pour assurer le suivi en interne de ces personnes qui sont donc référées vers des ressources spécialisées.

En revanche, si ces personnes sont stabilisées et qu’elles disposent d’un suivi psychologique ou psychiatrique, incluant une médication ou non, Vilavi peut gérer le volet toxicomanie et alcoolisme de leur problématique individuelle au sein du centre de Terrebonne, avec l’aval et sous la responsabilité de leur médecin traitant.

——-
Le présent article n’entend pas présenter les pratiques de Vilavi au Québec, mais la problématique générale des troubles concomitants de toxicomanie/alcoolisme et de santé mentale, ainsi que les pratiques mises en œuvre dans le modèle général de la communauté thérapeutique.

En tant que modèle de traitement des dépendances, la communauté thérapeutique a dû s’adapter aux besoins nouveaux des personnes toxicomanes. Il a aussi dû s’adapter à l’évolution du regard porté par le réseau de soins et la société sur ces mêmes personnes. Ainsi, le modèle moral qui, dans les années 60 et 70, présentait le « drogué  » comme un être déviant, a progressivement évolué vers le modèle médical, puis vers le modèle biopsychosocial qui prévaut aujourd’hui dans la plupart des pays.

Ce dernier modèle a conduit la communauté des intervenants à considérer les problématiques des personnes comme résultant d’un ensemble de facteurs interreliés : la personne elle-même, son milieu de vie, son environnement, et, enfin, la ou les substances qu’elle utilise.

Les communautés thérapeutiques ont emboîté le pas, en commençant par individualiser leurs modes d’évaluation et d’intervention, puis avec l’intégration d’équipes multidisciplinaires (intervenants, psychologues, éducateurs, etc.) susceptibles de répondre plus efficacement à des besoins mieux identifiés, et donc d’améliorer grandement la qualité des services offerts. En première ligne de cette démarche, le rôle de l’intervenant en phase de pré-accueil est crucial : de la qualité des premiers entretiens, de la compréhension globale de la problématique et de la transmission appropriée des informations à l’équipe multidisciplinaire, dépendra l’élaboration adéquate du plan d’intervention individuel, et, partant, la réussite du programme.

Mieux évaluer les problèmes de santé mentale

Un défi majeur est d’adapter les approches cliniques à la cooccurrence de la toxicomanie/alcoolisme et des troubles de santé mentale, c’est-à-dire, les personnes présentant des troubles mentaux associés à un usage abusif d’alcool ou d’autres drogues. Un défi majeur de Vilavi, corroborée par plusieurs études, a montré que plus d’une personne admise en traitement des dépendances sur deux souffre également d’un trouble plus ou moins sévère de santé mentale: trouble de la personnalité antisociale, anxiété ou dépression, le plus souvent.

S’occuper d’une problématique de toxicomanie et alcoolisme sans se préoccuper des troubles de santé mentale cooccurrents limite l’efficacité de l’intervention et expose les personnes à des risques plus élevés de rechute, de dépression, de suicide, de violence ou d’itinérance, et de difficultés fonctionnelles comme le chômage et les conflits interpersonnels chroniques.

Une démarche en trois étapes

  • Dépistage
  • Évaluation
  • Orientation ou traitement intégré

Ce constat a conduit certaines communautés thérapeutiques à mettre en place une procédure d’accueil et de soutien permettant d’optimiser la qualité et la rapidité de la réponse thérapeutique.

Le premier terme de cette procédure est le dépistage, réalisé au cours des premiers entretiens d’admission. L’objectif de ce dernier n’est pas de dresser un profil complet du fonctionnement psychologique et des besoins de traitement d’une personne, mais davantage de déterminer si cette personne peut souffrir d’un problème de santé mentale justifiant une évaluation plus complète, établie par le psychologue de l’organisme.

Ce dépistage s’effectue à l’aide de divers questionnaires et instruments permettant de mettre en évidence: les traitements antérieurs de problèmes psychologiques et l’expérience de divers symptômes tels que la dépression, les idéations suicidaires, les hallucinations ou les difficultés cognitives, ne résultant pas de la consommation de drogues. Les résultats de ces questionnaires sont ensuite transmis au psychologue du centre, lequel décide s’il doit procéder au deuxième terme de la procédure, soit l’évaluation, afin d’envisager un plan d’intervention et de soutien approprié, ou l’orientation vers une ressource adéquate.

L’objet de l’évaluation est d’une part d’élaborer le plan de traitement, et d’autre part, de prévenir l’apparition de comportements violents, la dégradation de l’état de santé, ou répondre à l’urgence suicidaire. L’enjeu de l’évaluation est important et la tâche loin d’être simple. En effet si celle-ci est essentielle à la planification du traitement à venir, elle est particulièrement complexe, étant donné que le professionnel de santé doit tenter de démêler les interactions entre les troubles de santé mentale et la toxicomanie/alcoolisme.

Bien qu’il soit indispensable de procéder au plus tôt à l’évaluation après l’arrivée dans le centre, il est généralement admis que le diagnostic pourra seulement être posé avec justesse après quatre à six semaines d’abstinence de drogues. En conséquence, le plan de traitement et de soutien doit être continuellement réévalué et adapté, en particulier si les troubles associés ne s’améliorent pas après cette période d’arrêt des substances.

Le plan de traitement des personnes présentant des troubles de santé mentale et de toxicomanie ou alcoolisme associés, doit aller au delà de l’intervention psychiatrique ou médicale : les diverses modalités d’intervention en communauté thérapeutique viennent soutenir ces dimensions par une série d’outils inspirés de l’approche cognitive comportementale, permettant de recadrer adéquatement les perceptions des individus.

Outre les aspects relationnels et comportementaux liés à la vie communautaire, des ateliers de groupe permettent à la personne de mieux comprendre le rôle joué par la consommation de substances, son propre fonctionnement, la nature du changement qu’elle est en train d’opérer, et, enfin, la manière de maintenir les acquis du changement.

Dans le même temps, les personnes sont suivies conjointement par le psychologue du centre et/ou par le médecin traitant externe. Cette association d’une intervention en toxicomanie ou alcoolisme et d’un suivi psychologique ou psychiatrique participe d’un modèle de traitement dit intégré, c’est-à-dire que tous les acteurs de l’équipe multidisciplinaire, qu’ils appartiennent ou non au personnel de l’organisme proprement dit, travaillent ensemble, et en cohérence, à l’amélioration de la qualité de vie des personnes.

Cette notion de cohérence est essentielle: les différents acteurs de ces deux sphères d’intervention travaillent de concert, ils se parlent régulièrement, ils nourrissent leurs pratiques d’expériences et d’échanges afin d’adapter continuellement leur approche. Cet exemple met en évidence l’importance des partenariats: en effet, seule une prise en charge globale associant tous les participants peut permettre de répondre adéquatement aux personnes toxicomanes aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Pierre Bremond
Consultant en Communications –  Intervenant en toxicomanie

Vilavi

5 days ago

Vilavi
Une réflexion sur la situation que nous vivons collectivement.À lire absolument! Merci Mme Marceau.www.facebook.com/share/1Bn4ZhKSMu/?mibextid=wwXIfrMONTRÉAL : À QUEL MOMENT AVONS-NOUS DÉCIDÉ QU'UNE TENTE IMPROVISÉE DÉRANGEAIT PLUS QUE L'INJUSTICE QUI L'A RENDUE NÉCESSAIRE? Je reviens de quatre jours à Montréal pour le travail. J’aime cette ville. J’y ai habité pendant des années avant de revenir vivre à Québec, ma ville natale, pour un beau mandat à la télévision nationale. Mais sur le chemin du retour, ce ne sont pas les gratte-ciel, les cafés ou les souvenirs qui m’accompagnent. Ce sont les visages.Les visages de ces hommes et de ces femmes sans domicile, croisés au hasard des rues, qui hantent ma conscience. J’ai le privilège de travailler dans plusieurs pays, dans ce qu’on appelle encore le tiers-monde ou le second monde. Et pourtant, la souffrance humaine que je vois de plus en plus à Montréal dépasse parfois ce que j’observe là-bas.Ici, chez nous, tant d’hommes et de femmes – nos concitoyens – manifestement aux prises avec des troubles de santé mentale ou de consommation, errent seuls, sans ressources, dans une souffrance nue, brute, presque insoutenable à regarder en face. Comment en sommes-nous arrivés là?À quel moment avons-nous commencé à trouver « normal » de détourner le regard? Les inégalités se creusent comme des fissures dans le trottoir.Les plus riches accumulent à un point tel qu’ils ne savent plus quoi faire de leurs excès, pendant que d’autres ne savent même plus où dormir. Et nous, collectivement, semblons perdre jusque dans nos réflexes la dignité de prendre soin des plus vulnérables d’entre nous. À défaut de transformer du jour au lendemain ce système capitaliste de performance et de triomphe, qui broie lentement notre humanité, ne pourrions-nous pas au moins retrouver un minimum de compassion?Un regard qui ne juge pas.Une main qui ne repousse pas.Un cœur qui ne se referme pas par fatigue ou par habitude. Aujourd’hui, j’ai lu dans La Presse que des employés municipaux, au volant de camions et de pelleteuses, ont détruit sans préavis un campement d’itinérants, lundi soir, à Montréal-Nord.André, un sans-abri, disait : « J’aurais pu être couché dans ma tente quand c’est arrivé. »L’arrondissement parle d’une « situation malheureuse » et promet d’enquêter. (lien en commentaires) Mais au-delà des mots officiels, il y a des vies. Il y a des êtres humains. Détruire le peu que possède quelqu’un qui n’a déjà plus rien, n’est-ce pas nous détruire un peu nous-mêmes?À quel moment avons-nous décidé qu’une tente improvisée dérangeait plus que l’injustice qui l’a rendue nécessaire? Chers employés municipaux, chers décideurs, chers concitoyens :Un jour, lorsque vos propres conditions de travail, de vie, de santé se dégraderont à cause de la situation économique, lorsque vous irez revendiquer plus de respect, plus de dignité, repensez à ces personnes dont vous avez balayé l’existence comme on balaie des débris. Demandez-vous :Comment me sentirais-je si l’on traitait mon abri, ma dernière protection, comme un simple obstacle à dégager?Où se situe la frontière entre « eux » et « nous », entre « les itinérants » et « les citoyens »?Et surtout : à partir de quel moment cessons-nous de mériter la compassion? La question que Montréal nous pose aujourd’hui, à tous, est peut-être celle-ci :Que reste-t-il de notre humanité quand on s’habitue à la souffrance de l’autre au point de la considérer comme un décor de fond? Ce n’est pas seulement une crise sociale.C’est une crise de conscience.La nôtre.#montreal#inegalites#dignite#itinerance#colsbleus#gouvernementduquebec#francoislegault#solidarite#CSN#FTQ# ... See MoreSee Less

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